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Delphes : Omphalos, nombril du monde Grec
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Météores : les colonnes du ciel
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Athènes : le ventre grec
Copyright textes et photos : dominique milliez
reproduction interdite sans autorisation de l'auteur
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my GREECE by dominique milliez

Météores : les colonnes du ciel
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Météores : Les colonnes sacrées
On dirait un tableau tiré de l’univers fantastique de Jérôme Bosch ou bien encore des menhirs de taille cyclopéenne sur lesquels sont perchés les météora monastiria, les monastères dans le ciel.
En les voyant ainsi ancrés sur ces gros et hauts conglomérats de grès très durs, on serait tenté de croire à une légende selon laquelle Dieu les a spécifiquement bâtis pour les moines, sans doute pour propager l’une des formes les plus originales de l’ascétisme oriental.
En fait, ces colonnes sont issues d’un complexe processus d’érosion d’un ancien socle marin désormais, complètement asséché.
Quant aux monastères, leur histoire remonte au XIVe siècle, à l’époque très troublée des guerres entre l’Empereur de Serbie et l’Empereur de Byzance. Profitant de la chienlit générale, le brigandage régnait alors en maître. Les cavités de ces roches difficilement accessibles constituaient autant de refuges non seulement pour les brigands mais aussi pour les communautés religieuses en dissidence avec leur église mère. Les moines se firent ermites. La construction de monastères leur permit d’exercer leur foi en plus grand nombre et selon les règles très rigoureuses que chaque communauté avait édictées.
Une fièvre bâtisseuse
Ainsi, une fièvre bâtisseuse s’empara des Cathigoumènes, Ascètes et autres Cénobites. 24 monastères furent construits entre 1356 et 1372. Chaque communauté défendant âprement ses colonnes et ses lopins de terre cultivables.
La discorde sévissait tellement que les monastères déclinèrent rapidement. 4 seulement subsistèrent, répartis sur un parcours d’une trentaine de kilomètres : Le Grand Météore, Varlaam, Haghia Triada et Haghios Stephanos.
Une atmosphère fantastique
Aujourd’hui, les monastères sont inhabités. Il ne reste plus que quelques moines pour accueillir les visiteurs venus du monde entier. Ils peuvent y découvrir quelques belles fresques et iconostases ainsi que le paysage à couper le souffle.
Une fois les cars de touristes partis, on peut admirer en toute sérénité ces lieux remarquables qui prennent des allures fantomatiques lors des couchers du soleil.
La présence autour de vous de nombreux chats errants, miaulant à la lune, fiers de leur liberté, rend la contemplation by night des Météores encore plus fantastique.